Alan
Schmalz

Atelier :
1 place de Lorette
Fr-13002 Marseille

 

BIOGRAPHIE

Alan Schmalz est diplomé de la HEAD depuis 2014. Polymorphe sa pratique est riche de l’emploi de différents médiums comme la peinture, le dessin, la vidéo, la performance, la sculpture et l’installation.
Alan Schmalz a été en résidence à Astérides et à la Cité internationale des arts à Paris. En 2017, il est lauréat du Prix Kiefer Hablitzel et du Prix Hirzel en 2019.
Il expose régulièrement dans des lieux et institutions : “Ensemble Bobby”, Centre d’art contemporain de Genève (2016), “Bezoumni Bratti”, Truth & Consequences (Genève, 2016) ; “Appareil de récréation”, Forde (Genève, 2017) ; “Hunter of Worlds”, SALTS (Bâle, 2018). En 2019 il bénéficie d’une exposition personnelle « 52 semaines d’oisiveté » au centre d’art Le Lait (Albi).


Né en 1987 à Genève (CH).

Atelier d’Alan Schmalz.
Lundi 12 Février 2020.

Des bouteilles d’eau, des tables solides, de l’air entre nos têtes et un haut plafond.
Une couverture orangée, un titre générique La Bactérie.
L’atelier d’Alan, la cellule bactérienne, le travail.
Autant de structures silencieuses et de liens muets qui nous régissent.

L’atelier, pratique et pragmatique.
La bactérie, tantôt protectrice tantôt maladive.
Le travail, partout.

De nos activités urgentes et nécessaires, incessantes et absurdes, Alan en décèle les structures, les systèmes, les organisations. Partons de la structure d’une bactérie… arrivons à l’organisation d’une administration. Chacune a ses schémas, ses orchestrations bien réglées et ses applications mesurées. Pour une quête de reproductivité illimitée et de contrainte (maintien?) de nos corps, de nos modes de pensées, de nos relations vivantes, biologiques et sociales.

Pourquoi tenter la faille, la rupture?

Alan observe et révèle. Il dissèque les affinités irrévocables de nos régimes et manifeste l’infinité des milieux en interaction. N’oublions pas, de l’architecture émotionnelle d’une cellule aux agencements de nos institutions. Scruter la plus infime structure du vivant nous donne une vision macroscopique des mondes qui nous entourent. La cellule, unité fonctionnelle et fondamentale du vivant, est constituée d’une membrane, telle notre peau, tels nos Etats. Elle contient une solution aqueuse dans laquelle se trouvent de nombreuses molécules, tels nos organes, telles nos gouvernances.

Nous ne sommes pas statiques dans l’atelier, nous nous déplaçons, nous regardons.

Quelques notes sur des feuilles A4 au dessus de l’un des bureaux :(Re)-education through ludic camps, against tyranny, de la dépendance, waiting for the Dr. to come, POTATO, insurrectional calendar, jamais séparé du corps, home sick, to those who lost / give their life for love.

Quelles sont ces lois des liens entre toutes choses, celles des causes et des conséquences?
Quelles sont leurs justices ? Leurs justesses ? Leurs équilibres ?
Elles sont juste là, inévitables, fortuites et arbitraires.
Soyons sérieux, amusons-nous.

Nous partons de l’atelier, avec un socle en cire réalisé dans un moule à gâteau en silicone, une tige en fer colorée à planter dans la cire et une boule de pain mâchée, sucrée, grillée, à poser sur la tige. La forme finale, tordue mais stable, amuse, comme la figure d’un savant bureaucrate fou.

Media Naranja

Speed Syndrom Society and S***

Alan Schmalz, Speed Syndrom Society and S***, exposition “Hunter of Worlds”, Salts, Bâle, 2018, © Gunnar Meier

The Distribution of potatoes (Citizen's parade)

Alan Schmalz, The Distribution of potatoes (Citizen’s parade),
Swiss Art awards, Kiefer Hablitzel, Bâle, 2017. © Flavio Karrer

Bezoumni Bratti

Alan Schmalz, Bezoumni Bratti, exposition personnelle, Truth and Consequences, Genève, 2016. © Annik Wetter

Appareils de récréation

Alan Schmalz, Appareils de récréation, exposition personnelle, Forde, Genève, 2017. © Maria Trofimova